The Legend of Zelda 2: Link no Bōken (Famicom Disk System)

26/02/2024 Gérald Mercey

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The Legend of Zelda 2: Link no Bōken (Famicom Disk System)

Développeur : Nintendo R&D4

Éditeur : Nintendo

Date de sortie : 14 janvier 1987

En 1992, Miyamoto dit dans les colonnes du magazine japonais The Super Famicom que Zelda 3 ne relève pas du RPG. Puis il avoue qu’il s’agit en fait d’un titre à mi-chemin entre le jeu d’aventure et le RPG, avec quand même pas mal d’éléments de RPG… mais sans ce qui rend le genre chiant (je traduis à la louche). Sauf que 5 ans plus tôt, The Legend of Zelda 2 : Link no Bōken nous montrait exactement le contraire…

The Legend of Zelda 2: Link no Bōken (Famicom Disk System)

Ce second opus est très différent du premier, car le gameplay est absolument chamboulé. Il dispose cette fois-ci non seulement d’une vue du dessus pour les phases d’exploration, mais aussi d’une vue de côté pour la visite des villes et des donjons, avec un système de combat excessivement proche de celui de… Castlevania ! Encore plus déroutant : chaque monstre battu rapporte de l’expérience (les points d’XP sont visibles) et Link prend des niveaux, que le joueur peut allouer dans diverses statistiques (HP, puissance, magie). Bon, là on est carrément de plain-pied dans le RPG, non ?

The Legend of Zelda 2: Link no Bōken (Famicom Disk System)

Verdict : 17/20

Ce second titre condense vraiment ce qu’était l’action-RPG de la fin des années 80. Il est très jouable (pour qui s’entraîne régulièrement), mais également très différent du premier Zelda. Cela a largement plu au public (plus de 4 millions de ventes), pourtant la suite ne donnera pas raison aux masses et Zelda 3 sera bien plus proche de Zelda 1 que de Zelda 2. Bah ouais, Miyamoto vous avait bien dit qu’il n’aimait pas les RPG !

Fun fact : dans Zelda II sur FDS, il y a une tombe (à Saria) sur laquelle on peut lire qu’ici repose un certain « Loto ». Il s’agit du titre du héros légendaire du premier Dragon Quest, sorti l’année précédente. Mais il y a mieux, car dans le premier Final Fantasy sur Famicom (sorti en décembre 87), une autre tombe porte le nom de… Link ! Et, pour boucler la boucle, dans la version américaine de FFI cette tombe est au nom d’Erdrick, le nom US de Loto (celui de DraQue) ! Et dans toutes les versions occidentales suivantes, le nom de Link sera bien réutilisé. Amusant, non ?

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